Vendredi, 5h d'autoroute, 1h30 perdus dans Paris, pleins de pigeons, des sandwichs, une carte de stationnement à 10 € "seulement", les pieds en compote et les quais de Seine en impression rétinienne.
J'ai déposé mon dossier de demande de visa, arrivée juste avant la pause midi, on me met presque un chrono sous le nez : vite, je dois coller ma photo, donner les sous-sous, finir de remplir le papier, non pas cette question c'est pas important, il est 12h28, le bureau ferme dans 2 minutes, d'ailleurs le four micro-onde tourne déjà en dégageant une odeur de riz parfumé.
Mes premiers birmans donc, juste polis, nonchalants et ponctuels pour la pause. Je leur ai laissé mon passeport puisque c'est nécessaire, mais les scénarios catastrophes se bousculent dans ma cervelle. Sans visa, je me débrouille ; sans passeport je suis foutue.
Je refuse de céder à l'angoisse! J'aurais et mon visa, et mon passeport à temps! L'ambassade et la Poste feront bien leur boulot, malgré la grève générale!........

Sinon, petite ballade dans Paris, à pied, les trucs habituels, les trucs incontournables, où on s'étonne de la perfection architecturale autant que du nombre de touristes présents. L'église de Notre-Dame n'a d'ailleurs plus grand chose d'une église. Le Louvres résonne des bruits mêlés de centaines d'appareils photos. La Tour Eiffel scintille, clignote, chante, s'exhibe sur des porte-clés et autres cartes postales.
N'empêche, c'était bien. On ne peut pas s'empêcher de se laisser charmer, malgré les prétentions d'anti-conformisme, et l'envie de ne pas aimer ce que trop de gens aiment déjà!