The last step

Retour à l'aéroport après un court repos. Je tiens toujours debout, je ne sais comment. Je rencontre une australienne qui a quitté sont job dans l'assurance pour se payer un tour de l'Asie. Cela fait un an et demi qu'elle vit avec ses économies. Aussi un vieux monsieur diabétique de Cambridge qui m'offre deux carrés de très bon chocolat.
Autre jour, autre décollage. Pendant quelques secondes, cette impression rigolote d'être un chewing-gum qui s'aplatit puis s'étire dans son siège. On nous distribue une énième déclaration d'entrée à remplir.
Une panique presque rassurante m'envahit pernicieusement. Un de mes moi intérieurs dit à un autre "tu le savais pourtant bien". Travailler avec des français sera peut-être un réel réconfort finalement.
Je déglutis mon sandwich très étrange, un pain aux herbes tout frais (menthe?), fondant dans la bouche... Cachant un mélange aux épices qui saisit tout em a bouche dans son feu ravageur. c'est quand même bon.
Par le hublot, mon bras reçoit la lumière du soleil. Je ne pensais pas pouvoir bronzer à 7h du mat...
Suis assise à côté d'un monsieur avec un air de Sean Connery, venant d'Alaska. Il dors la bouche ouverte. A côté, un birman de Yangon. Malgré toute sa bonne volonté (et la mienne) je ne parviens pas à comprendre son anglais.
Après 45 minutes de vol, nous descendons vers Rangoon.

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